Publié par : Doudou Sow | 11 août 2022

Résister par tous les moyens possibles à la confiscation de la volonté populaire par le sociologue-blogueur Doudou Sow

Une crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition est aggravée par les gestes antidémocratiques du président Macky Sall. Le Sénégal a toujours été un pays de dialogue et comme dans toutes les nations du monde les tensions préélectorales existent mais sont vite dépassées parce que des règles démocratiques étaient déjà claires et égales pour tous les acteurs politiques. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques favorables au pouvoir est une réalité encore aggravée sous le régime de Macky Sall.

Au vu des résultats officiels provisoires des élections législatives entachées d’irrégularités, le peuple sénégalais a accepté le compromis du ballotage, pour le maintien de la stabilité sociale et politique. Mais rien ne garantit que Macky Sall ne forcera pas encore sa candidature pour les élections présidentielles de 2024, même si la constitution en son article 27 le lui interdit. Il a toujours déroulé son plan, liquider ses adversaires, instrumentaliser la justice. L’esprit du fair- play électoral devrait inciter les différents adversaires à respecter les règles régissant l’arène nationale (pluralisme politique sans élimination politico-judiciaire, égalité des chances par un parrainage transparent et démocratique, etc.). Au vu des gestes antidémocratiques et dictatoriaux qu’il a souvent posés, le président Macky Sall a prouvé qu’il a peur d’affronter certains de ses adversaires politiques. Souvenez-vous de ce qu’il disait lors du dialogue national orchestré avec certains opposants qui ont fini par le rejoindre au pouvoir « Je n’ai plus besoin de faire des magouilles car il n’y a plus de danger » (président Macky Sall)

L’opposition parle de « bourrage d’urnes » et de « procès-verbaux préfabriqués et sans signature » dans des localités du nord du Sénégal dont Matam, Podor, Ranérou et Kanel

« Le président de l’Alliance pour la République (APR)-Macky Sall-, dérouté par la tournure de la campagne et les résultats favorables à l’opposition, est entré dans une colère noire et a instruit Antoine Diome (ministre de l’Intérieur) de se débrouiller pour lui trouver 82 députés, comptant certainement sur un ralliement programmé pour atteindre les 83 exigés pour obtenir la majorité absolue. Tout se jouera dans le gonflement des suffrages dans le Nord du pays pour tenter de réduire leur écart et augmenter leur score sur la proportionnelle », pouvait-on lire par voie de communiqué de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le Peuple).

« Macky Sall compte ainsi se fabriquer trois députés sur sa liste nationale grâce aux bourrages d’urnes et les pressions de toutes sortes sur nos représentants dans les départements de Matam, Podor, Kanel, Ranérou et, ainsi, priver YAW d’autant de députés », souligne le communiqué du 3 août dernier. Le titre du journal Dakarmatin reflétait clairement les accusations de la coalition de l’opposition sur l’issue du scrutin Majorité à l’Assemblée : comment BBY (le camp présidentiel) prépare le hold-up

Lorsque certains des représentants ou mandataires de la coalition regroupée autour du candidat Ousmane Sonko ont procédé à un certain échantillonnage, ils ont constaté des irrégularités pouvant entacher la crédibilité du scrutin. En conférence de presse, la coalition Yewwi Askan Wi a dénoncé la forfaiture et des irrégularités flagrantes dans le décompte des voix dans certains bureaux de vote : des procès-verbaux (Pv) où des représentants des coalitions dans certains bureaux de vote n’ont pas signé avec des écarts fleuve pour la majorité, des vérifications faites dans certains départements dont Podor, Matam, Kanel, Ranérou. Compte tenu de certaines irrégularités, des représentants dont Déthié Fall et Aldiouma Sow ont alors demandé d’ouvrir toutes les caisses litigieuses, une disposition prévue par la loi qui accorde le droit d’accéder à tous les documents disponibles. Le bourrage d’urnes a impacté sur les résultats au niveau proportionnel, permettant à la coalition au pouvoir de faire un rattrapage sur son retard énorme constaté par tous les acteurs, notamment les journalistes qui ont couvert les élections et ont constaté la percée de la coalition de l’opposition dans les grandes villes mais aussi les départements. Et comme le soulignait le juriste Seybani SOUGOU, « Il ne s’agit pas d’annuler l’élection dans ces localités, mais d’annuler tous les procès-verbaux fictifs, sur lesquels des chiffres fallacieux et inventés ont été reportés (sans aucune signature d’un représentant de l’opposition). »

Le titre du journaliste Adama Gaye est révélateur : « Expliquez-nous comment la démographie de PODOR peut varier de 98 456 habitants à 433 811 habitants ». Le tweet édifiant d’un autre journaliste de Pressafrik, Ayoba Faye, qui résumait les analyses du chercheur en marketing politique à l’ère du big data, Ndiaga Gueye, démontre encore les manipulations du fichier électoral depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall. Lire le texte Manipulations du fichier électoral au Sénégal: Dakar n’a obtenu que 5042 nouveaux électeurs en 10 ans (Par Ndiaga Gueye).

 On comprend alors pourquoi les tenants du pouvoir ne veulent pas donner le fichier électoral aux opposants avant le début des élections législatives, comme le stipule la loi. « ALERTE ÉLECTORALE … ‼️. Nous sommes à – 6 jours des élections et encore pas de fichier électoral or le délai légal c’est au plus tard 15 jours avant le scrutin. La carte électorale reçue et analysée fait état de beaucoup de variations injustifiées comparée à celle ayant servi à l’organisation des élections municipales et départementales passées », postait, le 25 juillet dernier, sur sa page Facebook le président de la Sous-Commission Nationale en charge du suivi des opérations électorales de Yewwi Askan Wi Aldiouma Sow. Les dysfonctionnements du processus électoral et la rupture du dialogue politique sont monnaie courante dans le règne de Macky Sall. Sous l’ancien président Abdoulaye Wade, le fichier électoral était consensuel et accessible sur Internet depuis plus de 6 mois avant la date des élections. Pour le scrutin présidentiel de février 2019, le président Macky Sall était le seul candidat à l’élection présidentielle à avoir accès au fichier électoral intégralement, un favoritisme et une grave discrimination. Une iniquité dans un État de droit, entre lui et les candidats de l’opposition, qui ont souvent exigé, en vain, l’accès à un fichier réel et équitable (Sénégal: le respect du processus électoral, condition indispensable pour une élection apaisée).

Concernant les législatives de 2022, le principal opposant Ousmane Sonko avait qualifié certains agissements des tenants du pouvoir comme « une entreprise de fraudes massives orchestrées par des hommes politiques avec certainement la complicité de l’administration » territoriale » ». Le leader de PASTEF avait même révélé le nombre exact de députés que le pouvoir comptait allouer aux coalitions.  Il avait aussi insisté sur le fait de ne pas stigmatiser la population du Nord. « Le Fouta n’a pas voté pour Macky Sall » et trouvait même normal que chaque candidat ait un fief électoral. Il a par contre dénoncé le bourrage des urnes. Le responsable des élections Aldiouma Sow est venu expliquer davantage le sens des propos de son leader qui assume la stature de président du Sénégal en ne voulant pas diviser les ethnies ou les Sénégalais, une dérive souvent observée dans le règne de Macky Sall. Aldiouma Sow, invité de l’émission de Pape Ngagne Ndiaye de la TFM martelait le fait que Le Nord n’a pas voté pour la coalition au pouvoir. « On a voté à la place des gens du Nord, avec des PV fictifs ».

Loin d’être un débat ethniciste, il faut admettre qu’on a le droit de protéger les suffrages des Sénégalais. Étant lui-même victime de stigmatisation par les tenants du régime parce qu’il est de la Casamance, le candidat Ousmane Sonko ne pourrait jamais utiliser ce procédé dangereux pour arriver au pouvoir. Et d’ailleurs, le principal opposant sénégalais est le trait d’union entre plusieurs ethnies et territoires (Casamance, Thiès, Saint-Louis et Dakar). Il n’arrêtait pas de dire haut et fort lors de la campagne des législatives qu’il a de la famille partout au Sénégal. L’instrumentalisation à des fins politiciennes ne devrait en aucun cas passer au Sénégal, au nom de la cohésion sociale et de la stabilité politique. Il faut aussi souligner que les Foutankés de la diaspora sont des citoyens modèles qui ont énormément contribué au développement de leur territoire. L’État y est quasiment inexistant en termes de développement, même si les zones citées sont des fiefs du président Macky Sall.

« Même avec les dérives notées, la coalition présidentielle n’aura pas une majorité avec ses 82 députés préfabriqués », martelait le mandataire national de Yewwi Askan Wi (YAW), Déthié Fall. L’opposition réunie obtient 83 députés, soit la majorité absolue.  Ce jeudi 11 août, l’ancien maire de Dakar et ancien président de l’Assemblée nationale de la coalition Bokk Gis Gis Liggey a annoncé, via un point de presse, sa décision de se rallier au camp présidentiel, lui donnant ainsi une courte majorité de 83 députés. Ce qui ne fut point une surprise pour la plupart des Sénégalais (lire La cohabitation à l’Assemblée nationale actée, une première dans l’histoire politique sénégalaise).

La vigilance est toujours de mise pour faire respecter le choix des électeurs sénégalais

Le président Macky Sall est coutumier du forcing et ne connaît donc que le rapport de forces qui lui a permis jusqu’à maintenant de tout gagner contre l’opposition en emprisonnant certains leaders politiques, en ayant des taupes parmi elle, posant un à un plusieurs actes de défiance, s’appuyant aussi sur une justice aux ordres.

A chaque fois que les Sénégalais pronostiquent le fait que le président Macky Sall ne franchira pas le Rubicon, il déroule son plan sans être nullement inquiété se réfugiant derrière une justice instrumentalisée, les Forces de défense et de sécurité et une administration territoriale politisée. Pour acheter la paix, le peuple sénégalais recule devant ses forfaitures. Depuis plus de 10 ans, le président Macly Sall ne cesse de terroriser son peuple. Qui pourra enfin l’arrêter !

Contrairement à ses prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade), le président Macky Sall ne laissera aucune lettre de noblesse à la démocratie sénégalaise. Le coup de force électoral ne devrait pas passer. Le Sénégal n’appartient pas au président Macky Sall, encore moins à son clan, mais au peuple souverain sénégalais qui doit décider librement et démocratiquement de celui ou de celle qui sera à la tête du pays, des maires à la tête des municipalités et des députés à élire à l’Assemblée nationale.

Le président Macky Sall est entré par la grande porte de l’histoire politique sénégalaise et risque, par ses gestes dictatoriaux et d’inélégance républicaine, de sortir dramatiquement par la petite porte. Celui qui doit être le premier sénégalais à vouloir la paix dans le pays n’a jamais posé des actes dans ce sens ou permettant de donner un signal fort de dialogue constructif et sincère.

Souvenons du modus opérandi du président Macky Sall pour empêcher certains de ses adversaires à se présenter à des joutes électorales. Les principaux adversaires politiques, en l’occurrence l’ancien ministre libéral Karim Wade et l’ancien maire-député Khalifa Sall, avaient été écartés de manière arbitraire dans les élections présidentielles de 2019. Après la mise à l’écart programmée de ses deux redoutables adversaires politiques, de l’époque, par une instrumentalisation judiciaire, le président Macky Sall a imposé une loi du parrainage votée, sans débat par une majorité mécanique, à l’Assemblée nationale, le 19 avril 2018, obligeant les candidats à l’élection présidentielle à obtenir, dans au moins sept régions du Sénégal, entre 0,8 et 1 % des signatures des électeurs inscrits du fichier électoral dans l’espoir de passer à la première étape de la validation de la candidature par le Conseil constitutionnel.

Le respect des règles du jeu démocratique aboutirait à la clarté du scrutin, gage d’une élection apaisée, symbole de la tradition démocratique sénégalaise. Sur les 27 candidatures pour la présidentielle ayant déposé leurs parrainages, seulement 5 ont été retenues par la plus haute instance du système judiciaire. Les candidats à la présidentielle ont été recalés par le Conseil constitutionnel sur la base d’un fichier de référence auquel un seul candidat, le président Sall, avait accès, un favoritisme et une grave discrimination. Un faisceau d’indices démontrant l’irrégularité du processus électoral semble indiquer la confiscation du pouvoir du peuple par Macky Sall (emprisonnement et déportation de Karim Wade, emprisonnement de Khalifa Sall, imposition du parrainage, confiscation et rétention des cartes d’électeurs, exclusion des primo-votants, refonte de la carte électorale, imposition de son ministre de l’Intérieur, membre de son propre parti, pour organiser frauduleusement les élections, etc.).

Le tweet de M. Henri-Paul Normandin, Représentant permanent adjoint aux Nations-Unies (2006-2010), ancien ambassadeur du Canada en Haïti (2010-2013) et fonctionnaire au gouvernement fédéral (fonctions au sein du ministère des Affaires étrangères du Canada, de l’Agence canadienne de développement international) démontre l’image de recul démocratique du Sénégal sous le règne de Macky Sall. Le président dictateur peut continuer à payer autant de cabinets de lobbying international pour redorer son blason mais son image est ternie à jamais. Personne n’est dupe.

Confronté à l’épreuve des faits, on constate nettement que le président Macky Sall est loin d’être un démocrate. Le contexte qui prévalait à l’époque de la précédente élection, en 2012, est le même en termes d’arrogance, de gestion familiale et clanique, de brutalité policière, de perception encore plus négative de la justice et de régression d’un État de droit. 

Celles et ceux qui pensent que la prison n’arrive qu’aux autres dans le régime dictatorial de Macky Sall risquent de l’apprendre à leur dépens. Personne n’est à l’abri. Un jeune activiste sénégalais a été emprisonné pour avoir partagé un emoji drôle. Son avocat Me Bamba Cissé, qui a apporté des précisions sur son arrestation donne des explications qui font froid au dos. « Aussi étonnant que cela puisse paraître, Outhmane Diagne est arrêté juste pour avoir partagé sur sa page Facebook des « Unes » de journaux satiriques avec en entête 3 emoji de sourires

Des dizaines de personnes ont aussi partagé cela sans être inquiété une seule fois. On lui impute ainsi une diffusion de je ne sais quelles fausses nouvelles. Mieux, aucun journal n’a déposé de plainte contre lui. L’Observateur n’a pas déposé de plainte, c’est le procureur qui s’est autosaisi. C’est tout simplement extraordinaire ! ».

Les derniers emprisonnements de l’influenceur Pape Ibra Guèye alias « Papitot Kara», arrêté pour « détournement des Unes des journaux » et d’un jeune activiste Outhmane Diagne sont la démonstration que tout le monde est en danger dans le régime de Macky Sall.

Papitot Kara faisait la revue de presse des « Unes détournées » de quotidiens d’informations durant la campagne des élections législatives du 31 juillet dernier. Il faut préciser que des « Unes détournées » sont toujours en ligne, ce qui prouve qu’il n’en était pas l’auteur.

Le directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal, Seydi Gassama est monté au créneau pour asséner ses quatre vérités sur l’affaire de l’arrestation de l’activiste Outhmane Diagne. Dans un article d’Actusen publié par Dakarmatin et intitulé Arrestation de Outhmane Diagne, régulation des réseaux sociaux, ‘’l’argent dépensé par Macky Sall pour son image’’… : les révélations de Seydi Gassama, on y apprend que : « L’activiste Outhmane Daigne n’a pas été arrêté suite aux plaintes de certains directeurs de publication qui ont vu les « Une» de leurs journaux détournées. Mais il est au gnouf à la demande du pouvoir en place. L’annonce a été faite par le directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal, Seydi Gassama. « Selon le droit de l’hommiste, interrogé par ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce jeudi, « le chef d’accusation de diffusion de fausse nouvelle reproché à Outhmane Diagne a été simplement fabriqué par le procureur de la république pour empêcher aux activistes d’opérer ». Aussi, ajoute Seydi Gassama, « l’argent que Macky Sall utilise pour parfaire son image chez les lobbies internationaux, il pouvait l’utiliser pour parfaire notre démocratie ».

En réalité, il n’y a qu’au Sénégal que de telles dérives puissent avoir lieu. Que fait-on de la liberté d’expression, du droit de rire, de la parodie (lire à ce sujet un excellent de texte d’Aliou Ndiaye Mame Ngoné intitulé La mafia kracc kracc publié le 10 août dernier). « Papito Kara et Outhman Diagne sont en prison pour un simple exercice de style. Ce n’est plus de la justice, c’est une chasse aux sorcières (…) L’emprisonnement de Outhman Diagne et de Papito Kara est une prise d’otage. Il faut dire les maux. Aucun journal n’a porté plainte. Et la procédure s’apparente à un règlement de compte. (…) Quelque soit la décision rendue en instance, le mal sera fait. Vraisemblablement, c’est l’objectif. Pour le faire taire, on prend l’enfant de quelqu’un, on l’envoie en prison pour des mois. Et si c’était votre propre enfant ? ».

Le président Macky Sall cherchait par tous les moyens à emprisonner Outhmane Diagne et les membres de KACC-KACCI. Il a une obsession de réguler les réseaux sociaux parce qu’il a perdu la bataille des réseaux sociaux qu’il affectionnait pourtant. N’est-ce pas lui qui disait lorsqu’il était dans l’opposition que « La magie du clic fera face à la puissance du fric et du flic ».

Devenu président, il menaçait de corriger les jeunes sur les réseaux sociaux en promettant de mettre fin au KACC-KACCI-bruit entendu lorsqu’on tape sur les claviers- Les jeunes ont été inspirés par ses propos et ont finalement créé un groupe Facebook dénommé « Mafia kacc kacci », qui, précisons-le, se positionne de plus en plus dans ses œuvres ou actions humanitaires, via des collectes de fonds citoyens. Les jeunes ont fourni au président les recettes de sa cuisine en martelant ceci : « La Magie de la MAFIA KACC-KACCI fera face à la toute Puissance du Kathie (mensonge) et du Sathie (vol). LOU NAXARI MACKY NEX NANIOU (traduction littérale, (ce qui peine Macky nous fait plaisir).) ».

Il faut reconnaître que les jeunes qui sont très en avance sur leur temps excellent dans la sensibilisation et l’éveil des consciences. Le président Macky Sall n’a pas seulement fait reculer la démocratie sénégalaise, il attaque même les Sénégalais dans leur esprit et joie de vivre. On peut emprisonner une personne mais pas son esprit. Des milliers de Sénégalais reprendront le flambeau de la liberté d’opinion et d’expression, un droit durement acquis depuis des générations. KOU MÉRE, BOKO.

Doudou Sow, sociologue-blogueur, citoyen socialement engagé et lauréats du Mois de l’histoire des Noirs 2017 et du Gala de la Nuit de l’Excellence afro-antillaise 2019

Lire mes différents articles sur la situation politique sénégalaise :

Tentative de hold-up électoral au Sénégal : l’’histoire semble se répéter avec les élections législatives de 2022

Tentative de hold-up électoral des élections au Sénégal sous le régime du président Macky Sall 

Les enjeux du scrutin des législatives au Sénégal

Législatives au Sénégal, un scrutin test avant les présidentielles de 2024

Résister par tous les moyens possibles à la confiscation de la volonté populaire

Élection au Sénégal : pour un scrutin libre, démocratique et transparent

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Sénégal: une élection présidentielle verrouillée par l’actuel président Macky Sall

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Lettre ouverte au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, sur la situation politique tendue au Sénégal

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