Le Québec accueille la diversité dans une perspective interculturelle. Le Québec se définit par une histoire qui lui est propre et qui fait son unicité. La langue française joue le rôle de marqueur de l’identité québécoise.
Le Québec est une société inclusive basée sur le consensus et le compromis. L’acceptation de l’autre et la tolérance ne sont pas des acquis. Il faut une veille quotidienne par l’éducation et la sensibilisation. Il faut encourager les immigrants à s’imprégner des valeurs de la société par la sensibilisation et non par la coercition. Il faut à ce titre établir des espaces de dialogue ou arbres à palabres pour recoudre le tissu social. L’enseignement de la culture québécoise aux nouveaux arrivants, qui se fait déjà aux différentes séances d’information sur les valeurs québécoises, est une bonne chose à saluer.
En commission parlementaire, l’ancien président du Conseil supérieur de la langue française, Conrad Ouellon, insistait souvent sur l’importance de « vendre la diversité » à la population québécoise.
Le phénomène de la diversité est relativement nouveau au Québec. La promotion de la diversité est une démarche efficace qui sensibilise davantage la société d’accueil à l’ouverture des personnes venues d’ailleurs pour enrichir le Québec sous toutes les facettes. C’est un premier pas de célébrer le mois de l’histoire des Noirs [entré en vigueur le 1er février 2007 sous le règne du gouvernement libéral provincial], mais aussi d’avoir une semaine contre le racisme et une semaine de rapprochement interculturel, des moments privilégiés pour faire la sensibilisation sur l’apport positif de l’immigration. Mais le gouvernement doit aller plus loin en changeant les manuels scolaires, en vantant la contribution des Noirs, comme on l’a fait pour combattre le sexisme.
Les représentants des différentes communautés culturelles doivent éviter de crier le racisme à tort et à travers pour ne pas décrédibiliser ce concept trop chargé d’émotions. Un peu de nuance dans les propos des représentants des communautés culturelles ferait énormément de bien à celles-ci. L’enseignement de l’histoire doit également intégrer l’histoire des minorités culturelles dans une perspective inclusive et pédagogique.
Si tous les outils d’employabilité existent au Québec, il n’en demeure pas moins un problème d’arrimage ou d’harmonisation de certaines pratiques. Il faut davantage valoriser le capital humain et changer la mentalité où les attitudes des employeurs réticents à l’égard de certaines communautés (rapport sur la discrimination patronymique, rapport sur les médecins étrangers) deviennent un problème de société.
La précarisation des personnes immigrantes avec son corollaire l’exclusion sociale d’une catégorie de la population peuvent avoir une incidence sur le projet de cohésion sociale.
Le sous-emploi des nouveaux arrivants est une réalité vécue dans le processus d’intégration du marché du travail. Le revenu des immigrants, le taux de chômage des immigrants, les emplois atypiques, la « racialisation » de la pauvreté nous renseignent sur les difficultés d’intégration de cette catégorie de personnes.
L’immigration n’est certes pas une panacée, mais fait partie intégrante des solutions sur le plan démographique, économique et linguistique.
Bonjour, je découvre avec plaisir votre blog, très riche. Concernant la diversité, le site du CIC a mis à l’honneur un dossier très intéressant « Le mois des Noirs » http://www.cic.gc.ca/francais/multiculturalisme/noirs/index.asp
Je viens de publier sur Amazon un guide pratique destiné à ceux qui souhaitent « Immigrer au Québec après 35 ans ».
Bon courage à tous les candidats 🙂
By: Elisa on 2 octobre 2014
at 18 h 38 mi